NipDev 12 – La formation des développeurs.

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Le PublicUn épisode enregistré en public à l’ESSTIN à Nancy et consacré à la formation des ingénieurs en informatique et des développeurs.

Où l’on se rend compte que les acteurs des filières classiques sont très ouverts d’esprit et à l’écoute des nouvelles pratiques.

 

IMG_2481Un grand merci aux étudiants pour leur participation à l’organisation ainsi qu’aux participants à l’épisode:

Et un spécial bigup à Sacha Cohen (sachacohenfr@gmail.com), étudiant à l’école 42 qui nous a fait part de son expérience

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10 réflexions sur « NipDev 12 – La formation des développeurs. »

  1. Merci pour le PodCast, très intéressant et recoupe bien avec l’avant dernier Rendez-Vous Tech ! C’est dommage que le son vibre par moment.

    Bon par contre, sur le fond c’est affligeant d’écouter les Universitaires parler « du développeur » comme un sous métier par rapport « au manager » ou « à l’ingénieur ».

    1. De mémoire à Epitech il y avait des cours de management, entrepreneuriat, de qualité, des tremplins à l’international etc …

    2. Etre capable de se former en permanence est une qualité très rare et difficile que l’on trouve dans peu de métiers.

    Bref, faut vraiment que les mentalités évoluent. Aux US le développeur est considéré comme une star, les métiers son valorisés, les seniors existent. Le Harvard Business répète que tout le monde doit apprendre à coder.

  2. @Francois: oui il y a des personnes qui passe par le developpement comme un tremplin, mais heureusement, il y a aussi des vrais développeurs qui aiment ça.

    Un critère important dans nos entretiens c’est de savoir si la personne développe/fait de la veille dans ses loisirs.

    L’informatique c’est un des rares domaines, où l’on peut réussir en étant autodidacte. Les passionnés ont une vrai plus-value.
    J’ai fait juste une année de formation informatique pour avoir une ligne de plus sur mon CV et permettre de trouver du travail plus facilement.
    J’avais bien aimé cette formation: on nous donnait une copie du cours avant, et, lorsque l’on arrivait en classe, après avoir répondu aux eventuelles questions concernant le cours fourni, on utilisait l’objet du cours directement (pour les cours sur les technos java/php/C…) où l’on faisait des exercices/discussion/cas d’ecole sur le sujet.
    Les cours étaient vraiment intéréssant et vivant, j’en garde un très bon souvenir 🙂

    J’aime bien la question « si quelqu’un créé l’école 43 », 42 c’est une référence culturelle, cf H2G2 😉
    Aujourd’hui, pour avoir un concurrent de l’école de X. Niel, il faudrait qu’un autre grand nom s’associe à l’initiative comme JA. Granjon (pdg de vente-privée), F. Potencier (le créateur de Symfony), ou F. Croisier (présentateur de nipDev) 😉

    Quand je vous entends parler avec nostalgie de l’époque plus bidouilleur, n’oubliez pas qu’aujourd’hui avec le raspberry pi on a toujours la possibilité de bidouiller 🙂

  3. En entendant parler plus en détail de 42, j’ai l’impression que c’est plus comme la cantine : un endroid connecté, un cadre propice pour réflechir/travailler, mais pas d’encadrant.

    Ca me fait penser au virage qu’a pris Le site du zero il y a peu: en se renommant OpenClassRooms, ils veulent viser plus haut: proposer des certifications du MOOC…

    Sans oublier les webinars dont on peut voir retrouver des sites comme tuto.com qui propose tout un business modèle autour 🙂

  4. Je suis étonnée d’entendre Fabrice Croiseau dire que pour lui la qualité de la formation = le taux de filtrage de la formation.

    Personnellement j’ai commencé par un IUT avec un faible taux de filtrage (30%) puis j’ai rejoints une licence qui par le cursus normal filtre plus (70%) et pourtant on est 100% des étudiants d’IUT à avoir
    obtenue le Master ce qui n’est pas le cas des étudiants qui ont
    commencé par une licence. Donc je doute que le taux de filtrage soit un
    bon indicateur.

    1. Je me suis probablement mal fait comprendre. Je vous dire que quand une formation suscite beaucoup d’intérêt et doit sélectionner et donc qu’il est difficile d’avoir le diplôme, cela est un facteur de valorisation de ladite formation. Encore faut-il que les critères de sélection soient pertinents.
      Après la sélection peut se faire à l’entré comme dans les grandes écoles, ou à la sortie comme en médecine.

  5. Très bonne émission, bien tenu, avec beaucoup de respect de part et d’autres ; je suis très en phase avec la conclusion de Fabrice ; il ne faut finalement pas chercher à tout opposer ; tous les profils existent : ceux qui s’épanouissent par les prépas (brutes de travail, force psychologique, fort encadrement….), d’autres par des formations professionnalisantes (IUT & co), par l’université, par les écoles post-bac (genre esstin..), les formations par alternance (si si ça existe jusqu’à bac +5), maintenant 42 et les moocs (que je perçois pour de la formation continue).

    Et il y a beaucoup de points communs dans toutes ces filières mêmes si certaines accentuent certains points : travail par projet, stages en entreprise, cours de managements, expérience à l’étranger, etc… ; et tout ce beau monde évolue pour intégrer ce qui ce fait de mieux ailleurs.

    Donc respects pour :
    – Sacha pour s’être jeté dans l’arène (à 18/19 piges bravo)
    – aux autres enseignants pour aussi avoir respecter le « ptit » jeune qui parfois s’embrouillait un peu.

    Bravo Fabrice pour cet épisode.

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